Mes doléances sur les résumés de matchs de foot
Mercredi soir, l’heure d’aller au lit pour mes enfants alors que Paris affronte Rennes en demi-finale de Coupe de France. Les négociations se concluent d’un “allez, j’arrête de regarder aussi et on regardera ensemble le résumé demain matin”.
Jeudi matin, donc, lecture des flux RSS.
Les joies du spoil
Voici une capture du résumé foot, et une capture d’un match NBA, fait par la même chaîne. Devinez laquelle fut agaçante.
Match de foot
Je connais le score. Je connais le buteur.
Match de NBA
J’ai une promesse que le match fut intéressant, et faut plisser les yeux et lire bien la description pour comprendre que les Suns ont gagné.
Les joies du montage
La faute d’Omari a lieu à 2:51. Le pénalty est arrêté à 4:24. 93 secondes d’attente de pénalty dans un résumé de 10:34, soit presque 15% de la durée de la vidéo, sont passées sur Mandanda qui se place, Mbappé qui recule, Julian Stéphan qui a besoin d’un Xanax, et Ruddy Buquet qui rappellent aux joueurs qu’ils doivent rester au-delà de 9,15 mètres du point de réparation.
Passionnant.
Mes recommandations
Personne ne m’a sollicité pour des conseils de montage des résumés de foot mais les voici quand même, par ordre de priorité décroissante :
- Les titres des vidéos sont écrits pour que ceux qui ne veulent pas de spoil puissent ne pas avoir de poil ;
- Si le match est pénible, ne pas hésiter à faire un résumé court ;
- On abrège les décisions des VAR qui annule un but ou une action clé, on supprime l‘intervention de la VAR quand elle valide la décision de l’arbitre ;
- Pour les pénaltys, 1 ralenti suffit sur la faute quand il est parlant, 2 max, et on enchaîne sur le départ de la prise d’élan, pas la peine de montrer le joueur qui dépose la balle sur le point de réparation ;
- Un peu de contexte ne fait pas de mal : supporters, coaches, langage non verbal des joueurs. OK. Mais le jeu en priorité !
Merci de votre attention.